Pension libre complémentaire pour indépendants

Tout indépendant en activité principale peut souscrire à cette formule d’épargne. Un indépendant à titre complémentaire ne peut conclure une PLCI que s’il paie des cotisations sociales équivalentes au minimum dû par un indépendant à titre principal.

Derrière la PLCI se cache en fait une assurance-épargne. Autrement dit : les primes jouissent d’un taux d’intérêt garanti, auquel s’ajoute une participation au bénéfice, qui dépend des prestations du portefeuille de placements sous-jacent.

Cotisations sociales plus faibles

Les montants versés dans votre PLCI peuvent être incorporés aux frais professionnels. Ce qui fait baisser votre revenu net imposable et vous permet d’économiser sur vos cotisations sociales.

Un indépendant peut récupérer de la sorte jusqu’à 63% de la prime qu’il a payée avec la réduction des cotisations sociales et l’avantage fiscal.

Impôt final avantageux

Lors du versement du capital épargné, à partir de 65 ans, seront retenues une cotisation INAMI de 3,55 % ainsi qu’une éventuelle cotisation de solidarité de 2 %. Le capital restant sera finalement imposé selon le principe de la «rente fictive». Tout comme votre pension légale, votre rente fictive sera imposée annuellement via l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Fiscalement, cela se révèle plus avantageux qu’une taxe unique sur l’ensemble du capital.

Qu’est-ce que la rente fictive ?

Lorsque vous aurez reçu le capital de votre pension, vous serez invité à renseigner, plusieurs années durant, un certain pourcentage de ce capital dans votre déclaration d’impôt. Ce pourcentage est ce que l’on appelle « la rente fictive ».

La rentre fictive dépend de l’âge auquel vous touchez votre capital épargné. Le pourcentage ne dépasse toutefois jamais 5 %, taux maximal à 65 ans.

  • Vous percevez votre capital avant vos 65 ans ? Vous devrez renseigner la rente fictive sur une période de 13 ans.
  • Vous percevez votre capital à partir de 65 ans ? Vous serez imposé à un taux de 5 % sur une rente fictive. Vous devrez la renseigner dans votre déclaration pendant 10 ans, au lieu de 13 ans, ce qui est finalement plus avantageux.

Quelle assurance vie choisir ?

Si vous êtes indépendant, souscrivez une PLCI avant un EIP ou une CPTI ! En effet, avec la PLCI, vous bénéficiez de nombreux avantages fiscaux. Toutefois, celle-ci est plafonnée à 8,17 % de votre revenu de référence avec un plafond de 3 291.30 € par an.

PLCI Sociale

Dans certains cas, il est encore plus intéressant de choisir une PLCI sociale. Vous pouvez épargner maximum 9,40% de vos revenus professionnels nets imposables d’il y a trois ans revalorisés, avec un plafond de 3 786,81 euros (en 2020) et 10% de votre prime sont affectés à un fonds de solidarité.

Avec une PLCI sociale, une partie de vos primes est consacrée aux garanties de solidarité qui offrent notamment une protection supplémentaire en cas d’incapacité de travail et de décès. De plus, la PLCI sociale vous permet d’épargner plus et, donc, de déduire davantage des contributions

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